L’Afrique à l’écran (Locarno 2021)

74e Locarno film festival

Au 74e Festival de Locarno, plusieurs films de réalisateurs africains et/ou tournés en Afrique sub-saharienne étaient en compétition. L’occasion de modifier notre regard sur les townships sud-africains ou les quartiers chics de Lagos, également absent des salles occidentales. (Manouk Borzakian)

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Science des nuages et pluie de dollars (Locarno 2021)

How to Kill a Cloud

Projeté à la Semaine de la critique du Festival de Locarno, un documentaire finlandais suit durant trois ans une physicienne de l’institut météorologique d’Helsinki. Bénéficiaire d’un financement des Émirats arabes unis, Hannele Korhonen cherche à faire pleuvoir dans le désert et se trouve confrontée aux enjeux éthiques et politiques d’une science au service d’objectifs qui lui échappent. (Manouk Borzakian)

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Locarno ville ouverte (Locarno 2021)

Locarno Piazza Grande

Plus que jamais, dans cette province italophone de la Suisse, le monde rugit sur les écrans avec un léopard qui fait trembler l’un des plus anciens festivals de cinéma du monde. Du 4 au 14 août, se tient la 74e édition revenue sur la mythique Piazza Grande après le chou blanc de 2020. Une édition attendue et passionnante. (Gilles Fumey)

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Léopard d’or pour « Vitalina Varela », de Pedro Costa (Locarno 2019)

Vitalina Varela

À Locarno, les écrans, cette année, aiment le noir. Pas seulement pour la remarquable rétrospective Black Light, mais aussi le brillant clair-obscur de Vitalina Varela de Pedro Costa qui vient de recevoir le Pardo d’oro sur la Piazza Grande. Pour un film qui peut nourrir les études de géographie post-coloniale. (Gilles Fumey)

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La bistrotière du désert (Locarno 2019)

143 rue du désertPour son deuxième long métrage, Hassen Farhani a posé sa caméra dans un café perdu en plein Sahara. Dans 143 rue du désert, il filme le quotidien de la tenancière Malika et, à travers les discussions entre clients et l’évolution du paysage alentour, prend le pouls de la société algérienne. (Manouk Borzakian) Lire la suite

«La fin du monde» pour résister à la modernité (Locarno 2019)

O Fim do Mundo (Basil Da Cunha)

Lisbonne est à la mode. Mais qui sait que Reboleira est un bidonville à deux pas du centre touristique ? Vit là une jeunesse désœuvrée avec Basil Da Cunha, réalisateur suisse, qui en a fait sa résidence. «Un des derniers maquis où l’on peut vivre autrement» dit-il. (Gilles Fumey)

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À l’abri du monde (Locarno 2019)

L'Île aux oiseaux

Près de Genève, un centre ornithologique recueille et soigne des oiseaux. Maya Kosa et Sergio Da Costa ont filmé le quotidien de ce lieu protégé du monde. Entre fiction et documentaire, L’Île aux oiseaux offre une variation délicate sur les thèmes de l’hospitalité et de l’aide aux plus fragiles. (Manouk Borzakian)

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«Bergmál», le film qui cherche la bonne lumière (Locarno 2019)

Écho

À Locarno, où le climat est devenu tropical humide, l’Islandais Rúnar Rúnarsson présente en compétition un film d’hiver. Un pari qui donne un voyage inédit au cœur des passions humaines d’une société parfois déboussolée, mais jamais désespérée. (Gilles Fumey)

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Le monde est un négrier (Locarno 2019)

West Indies ou les Nègres marrons de la liberté

L’édition 2019 du festival de Locarno propose un panorama du cinéma «noir» à travers la rétrospective «Black Light». On y trouve des perles rares, dont le fascinant West Indies, de Med Hondo, qui retrace l’histoire de la colonisation des Antilles françaises. (Manouk Borzakian)

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«Maternal», le ventre et le couvent (Locarno 2019)

Maternal

Pour certains enfants, l’entrée dans le monde se fait hors d’une famille, dans un univers un peu chaotique. Des institutions, tel le Hogar à Buenos Aires, tentent d’organiser une vie un peu tranquille pour le démarrage dans la vie. Des mères adolescentes y sont accueillies dans un lieu tenu par des religieuses italiennes qui les accompagnent jusqu’à leur autonomie. (Gilles Fumey)

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