(Locarno 2021) L’Afrique à l’écran

74e Locarno film festival

Au 74e Festival de Locarno, plusieurs films de réalisateurs africains et/ou tournés en Afrique sub-saharienne étaient en compétition. L’occasion de modifier notre regard sur les townships sud-africains ou les quartiers chics de Lagos, également absent des salles occidentales. (Manouk Borzakian)

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Lagos, capitale du futur ?

Manuwa Street

Principale ville du Nigéria, Lagos, monstre de plus de vingt millions d’habitants, semble concentrer à elle seule les contradictions du modèle économique dominant. Il y a plus de trente ans, Mike Davis anticipait, à travers Los Angeles, des tendances préoccupantes (dérive sécuritaire, privatisation de l’espace public) appelées à devenir la norme mondiale. C’est Lagos, aujourd’hui, qui offre un aperçu du quotidien à venir de nombreux territoires. (Renaud Duterme)

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Wax, un tissu sans frontières

Entre ses origines anglo-hollandaises, son appropriation par de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et les investissements actuels des industriels chinois, le wax, dit « tissu africain » raconte la mondialisation, l’impérialisme, mais aussi les liens complexes entre consommation et identité.

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Les riches mangent dans la main des pauvres

Cinq usines, bientôt huit, qui vont affamer les Sénégalais privés de leurs ressources halieutiques. Le combat d’une association suivie par CCFD-Terre solidaire pour tenter de freiner la surpêche côtière à l’origine, notamment, du drame des migrations récentes vers les Canaries.

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Catherine Fournet-Guérin – L’Afrique n’est pas la province du monde

L'Afrique cosmopoliteLe printemps du Covid n’a pas été aussi meurtrier en Afrique que ne le craignaient les Cassandre occidentaux. L’occasion de s’interroger sur l’urbanité dans cette région du monde et ce que la chercheuse Catherine Fournet-Guérin (Sorbonne Université) appelle le cosmopolitisme africain.

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(Locarno 2019) La bistrotière du désert

143 rue du désertPour son deuxième long métrage, Hassen Farhani a posé sa caméra dans un café perdu en plein Sahara. Dans 143 rue du désert, il filme le quotidien de la tenancière Malika et, à travers les discussions entre clients et l’évolution du paysage alentour, prend le pouls de la société algérienne. Lire la suite