
La démographie est à la mode. Qu’il soit question d’écologie, d’immigration ou de retraites, cette discipline est sans cesse mobilisée, parfois de façon simpliste, souvent pour justifier des politiques réactionnaires. (Renaud Duterme)
Lire la suiteLa démographie est à la mode. Qu’il soit question d’écologie, d’immigration ou de retraites, cette discipline est sans cesse mobilisée, parfois de façon simpliste, souvent pour justifier des politiques réactionnaires. (Renaud Duterme)
Lire la suiteEn réaction à l’incapacité des pouvoirs publics à tenir compte des limites écologiques dans leurs politiques publiques, une autre façon de concevoir la lutte se manifeste, via l’occupation de territoires. Non seulement pour s’opposer à des projets nuisibles et inutiles, mais également pour expérimenter d’autres modes de production et de vie en phase avec les équilibres naturels. Alors, les ZAD, avenir de l’écologie ? Réponses en nuance. (Renaud Duterme)
Lire la suiteLe 10 décembre, Annie Ernaux prononcera son discours devant l’académie Nobel. Depuis 1974, l’auteure française explore les fractures de la société à l’aune de sa propre trajectoire atypique. La critique a beaucoup souligné la dimension sociologique de son œuvre, moins la manière dont elle met en lumière les ressorts spatiaux des stratifications sociales. L’occasion de faire un peu de géographie littéraire. (Manouk Borzakian)
Lire la suiteLa généralisation de l’habitat pavillonnaire est un des phénomènes qui ont le plus bouleversé nos territoires et nos écosystèmes. Toujours très populaire, de nombreuses limites physiques et écologiques rendent cependant l’avenir de ce modèle très incertain. (Renaud Duterme)
Lire la suiteDans son allocution du 14 juillet, Emmanuel Macron a qualifié la nation de « tout organique ». L’expression puise dans la tradition intellectuelle de la géopolitique dite « classique », dont les théories ont notamment servi de fondement à l’expansionnisme nazi. (Manouk Borzakian)
Lire la suiteDans le combat que mènent les sciences sociales contre l’abus des statistiques qui sont illisibles, voici la preuve par l’absurde de ce que produisent les instituts de sondage, sur un sujet (légèrement) racoleur. (Par Gilles Fumey)
Lire la suite« La Russie envahit l’Ukraine. » En apparence factuelle, cette phrase trahit une vision aussi répandue que contestable de la géopolitique. Au mépris de la complexité, elle fait des États des entités homogènes, vues comme la seule échelle pertinente pour penser les conflits. (Manouk Borzakian)
Lire la suite2 novembre, jour des morts. Mais où sont-ils ? Cadenassés dans les cimetières ? Réduits en poussière et jetés au vent, à la mer, à la terre ? Sur les tombes fleuries de chrysanthèmes (symboles de joie et d’éternité en Asie d’où viennent ces fleurs), les vivants tracent un geste de souvenir. Dans une dramaturgie très ambiguë… (Gilles Fumey)
Lire la suiteNous avions reçu en 2005 un texte du géographe Pierre Gentelle, spécialiste de l’Asie. Comment un géographe peut-il rendre compte d’un pays, d’un lieu par… ses odeurs ? Ou du moins celles qu’elles transmettent à ceux qui y vivent ou les traversent. Et comment elles sont perçues par les humains. Un texte iconoclaste montrant une facette passionnante de la géographie. (Gilles Fumey)
Lire la suiteLa géographie peut-elle nous permettre de comprendre le crime de génocide ? Incontestablement, oui ! D’abord parce que plusieurs éléments qui singularisent le processus génocidaire touchent des problématiques au cœur du travail des géographes (identités, dynamiques démographiques, territoires, frontières, nations). Ensuite parce tout génocide ne peut se comprendre qu’au sein d’un contexte spatial et géopolitique bien particulier. (Renaud Duterme)
Lire la suite