
Les Bretons rappelés à l’ordre pendant les couvre-feux. Ici, Paimpol. © http://tetedelart.canalblog.com/
En Bretagne, les cloches sonnaient jadis le couvre-feu : « c’est Marie-Jeanne qui nous appelle », regrettaient les Brestois devant quitter leur bistrot. Aujourd’hui, assimilées au temps d’une Église qui peine à mobiliser ses ouailles, elles sont choyées ou détestées. Depuis fin janvier, le patrimoine campanaire est protégé par une loi. La contestation est impossible.
Confinée comme beaucoup d’autres villes dans le monde, Bethléem en Palestine vit entre une histoire grandiose – encore que très sujette à caution historique – et une misère qui s’accroît. Au centre des fêtes chrétiennes de Noël, elle voit les archéologues douter de la réalité d’un événement pourtant à l’origine d’une fête de Noël fixée au IVe siècle au solstice d’hiver.
L’Assomption, fêtée le 15 août, marque des événements qui ne cessent de se répéter depuis 2000 ans. Passé au scalpel des historiens, cela donne un pavé impressionnant, un Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie (Cerf).

Les réseaux sociaux ont la blague facile, forme populaire de la culture fondée sur des assonances, allitérations et rimes utilisées largement sur certains médias. Le géographe Roger Brunet avait commenté cette propension aux références drôles et grivoises dans son « Trésor du terroir » (CNRS Éditions, 2016). (Gilles Fumey)