
Nous avons rencontré Frédéric Durand, auteur d’un ouvrage de référence sur le réchauffement. Le géographe résume les enjeux de la COP 26, entre urgence absolue de mesures fortes et danger des fausses bonnes solutions, comme le nucléaire. (Manouk Borzakian)
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Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des États-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique.
Le musée d’Orsay affiche une exposition invisible pour cause de Covid, « Les origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle ». Comment la crise actuelle déroge au temps cyclique et nous plonge dans le temps de la nature ? Si nous sommes entrés dans l’anthropocène, comment transposer les leçons de la géologie à la biologie ? Et penser un cataclysme lent ?
Nous faisons toujours la géographie du monde le jour. Mais la nuit ? fut le premier à se demander le géographe-poète Luc Bureau. Pour un autre Luc (racine du mot « lux », lumière), Gwiazdzinski, la nuit est la « dernière frontière de la ville ». Pan sur le bec, semble lui lancer Samuel Challéat qui veut « sauver la nuit ».