Annie Ernaux, Nobel de géographie

Annie Ernaux

Le 10 décembre, Annie Ernaux prononcera son discours devant l’académie Nobel. Depuis 1974, l’auteure française explore les fractures de la société à l’aune de sa propre trajectoire atypique. La critique a beaucoup souligné la dimension sociologique de son œuvre, moins la manière dont elle met en lumière les ressorts spatiaux des stratifications sociales. L’occasion de faire un peu de géographie littéraire. (Manouk Borzakian)

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La boxe, pour apprivoiser le monde

Sport perçu comme dangereux dans l’Antiquité, la boxe révèle une pratique de l’espace très originale sur les 37,20 m2 du ring. En quoi le pugilat nous renseigne-t-il sur le corps humain et le corps social des boxeurs (et boxeuses) ? Petite exploration dans un monde où l’art de la frappe permet de goûter la saveur et la douleur de l’action entre les cordes. (Gilles Fumey)

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Banque mondiale, géopolitique et mal-développement

Banque mondiale

Militant infatigable et porte-parole du CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), Éric Toussaint vient de publier un réquisitoire ultradocumenté contre la Banque mondiale. Il dénonce une institution qui avance dans l’ombre malgré une influence (et une capacité de nuisance) capitale dans le mal-développement d’une partie du monde. (Renaud Duterme)

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« Notre relation perverse aux espèces vivantes »

Monocultures de l'esprit

Cette expression d’Emanuele Coccia invite à passer de l’écologie punitive à une « érotique planétaire ». Mais elle nous renvoie à ce que Vandana Shiva appelle les « monocultures de l’esprit », donnant à comprendre cette « perversité ». (Gilles Fumey)

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