À qui parlent les morts?

Reliques, squelettes et momies sont d’infinies variantes d’un rapport aux morts qui change à chaque génération. En France, en 2025, la moitié des morts passent par le crématorium et les rituels de dispersion des cendres se multiplient. La géographie des morts n’est plus ce qu’elle était. Mieux (ou pire) les morts parlent aux touristes. (Gilles Fumey)

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La mort n’est pas une fin

Voici dans un bourg de Haute-Saône la vitrine d’un marbrier au service des morts. Les sentiments gravés dans le marbre, le granit, le basalte. Chats, guitare, cœurs, paysages: tout un bric-à-brac pour maintenir en vie nos morts. Ces rituels funéraires montrent l’iconographie post-mortem comme une pratique vivante qui veut dire: «moi vivant, je suis en train de te célébrer, toi le mort».

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Les morts nous parlent depuis l’Au-delà

Après la tuerie du Bataclan (2015), les rescapés s’imaginaient que leur dessinateur préféré, «Charb», l’une des victimes, regardait «de là-haut» la manifestation monstre du dimanche qui suivit l’attentat. De là-haut? D’où? Question posée par des athées qui ne croient pas au ciel mais construisent un lieu où sont leurs morts. Tentons une géographie de l’Au-delà. (Gilles Fumey)

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Les morts n’ont qu’à bien se tenir

2 novembre, jour des morts. Mais où sont-ils ? Cadenassés dans les cimetières ? Réduits en poussière et jetés au vent, à la mer, à la terre ? Sur les tombes fleuries de chrysanthèmes (symboles de joie et d’éternité en Asie d’où viennent ces fleurs), les vivants tracent un geste de souvenir. Dans une dramaturgie très ambiguë… (Gilles Fumey)

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